Impérial Trail de Fontainebleau - 24/09/2011

Publié le par djikai.over-blog.com

 

 

 

Toutes les photos sont

 

Planifiée depuis plusieurs mois, cette course fait partie pour David et moi de notre préparation pour le Festival des Templiers en octobre. Elle tombe bien en terme de calendrier - pile un mois avant Millau - et nous conservons un excellent souvenir du 65 km de l'Impérial 2010.

Afin de ne pas en faire trop tout de même à un mois de l'objectif de l'année c'est sur le 37 km que nous nous alignons cette fois.

Voyage sans encombre jusqu'au site de départ, l'hippodromme de Fontainebleau : arrivée vers 10 h soit une heure avant le départ. La météo est extra, le site est sympa (par beau temps en tout cas). Retrait des dossards, séance d'habillage au cul du kangoo et préparation du sac - 1 litre d'hydrixir saveur melon (ça ne s'invente pas), 3 gels, 1 paire de chaussettes de rechange, 1 couverture de survie, l'éco-gobelet, le portable et l'appareil photo pour moi.

Excellente idée de l'organisation : une liste plastifiée de n° de téléphone importants est fournie avec le dossard.

Retour vers l'aire de départ, j'échange quelques mots avec les Kikous croisés, Papillon et Ayrton d'abord, puis Milvia et Mussara. Après quelques minutes d'attente nous sommes invités à rejoindre le sas de départ. Un contrôle des sacs y est effectué par l'organisation à l'entrée. Je croise, salue ou aperçois de nombreux autres Kikous, pas toujours identifiés, il y a cependant au moins Capcap, Xbox, Jepipote, Leptichat et Psycho.

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Le départ se fera par vague de 75 coureurs toutes les 5 minutes, les 2 premières vagues étant réservées aux concurrents du 65 km.

Compte tenu de mon numéro de dossard je serai dans la troisième vague alors que David sera dans la quatrième ; aucune importance, nous courons rarement ensemble et vu comment il est affuté, il m'aura rattrappé avant le premier ravito.

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Vers 11h10 c'est mon tour ; ça part vite - 11 km/h environ, je reste en queue de peloton pour faire un arrêt pipi dès que l'on sort du site - dans le sas de départ c'était moins discret ! Je rattrappe le paquet et maintien l'allure. Cette première partie est très roulante et en partie sur le bitume, on passe à la Faisanderie - site de départ et d'arrivée en 2010 - puis pour partie dans les faubourgs de Fontainebleau ou le long de la rocade ; sûr, c'est pas cette partie qu'il faudra conserver en souvenir en terme de paysage. Enfin, on entre dans la forêt, d'abord sur de belles allées puis les premiers monotraces et rochers apparaissent.

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Il y a bien quelques raidillons dans lesquels je marche mais globalement ça va plutôt vite, la moyenne est toujours aux alentours de 11 km/h. Les parties "hautes" nous offrent une suberbe vue sur le massif de Fontainebleau.

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J'ai trouvé le bon lièvre. Son allure me convient et il anticipe très bien le terrain, ses trajectoires sont optimales, je peux courrir littéralement dans son pas sans voir le parcours, c'est très agréable ; je reste donc dans son sillage jusqu'au premier ravitaillement, annoncé à 12 km, mesuré à 12,9 km à mon GPS. Je n'ai pratiquement pas bu de mon sac à eau, je prends un de mes gels que je fais passer avec un verre de coca. Déjà mon lièvre repart, mince, une petite photo du ravito et j'enquille dans sa trace.

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Bah Keskifait, le voilà qui s'arrête et enlève son sac 3 minutes après que nous soyons repartis ! Je suis obligé de le passer. Le coureur devant moi est alors beaucoup moins gracile, je manque de le percuter à plusieurs reprises, impossible de courir dans sa trace. Suis à nouveau obligé d'accélérer pour le passer. Surprenant, David ne m'a pas encore rejoint ? Ma vitesse moyenne est pourtant tombée aux alentours de 10 km/h. La fatigue se faisant sentir, la foulée devient plus rasante ; ça ne rate pas, sur une allée bien dégagée je bute dans une racine et m'étale de tout mon long. Le trailer devant moi m'aide à me relever, il n'y a pas de mal. Je l'ai surtout mieux jouée qu'en 2010 où en roulant sur le dos j'avais explosé ma poche à eau ! 

Je reste ensuite derrière un Kikou non identifié durant quelques centaines de mètres. Alors que le chemin s'élargit en une allée plus roulante je le passe en lui souhaitant bon courage, il se reconnaîtra surement :

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Vers le 20ième km finalement j'entend David arriver derrière moi, le pire c'est qu'il a l'air frais ! pour moi au contraire c'est le coup de mou, je paie certainement mon manque d'hydratation sur le début, les quelques côtes deviennent très difficiles à passer, même en marchant. J'ai de plus un point de côté qui ne passe pas - il faut que je passe en mode survie en abaissant l'allure. David me distance rapidement, normal.

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J'arrive cependant à relancer un peu sur le plat et remonte encore quelques trailers. Je passe Papillon qui à l'air à la peine, quelques mots d'encouragement et je continue mon chemin. Je reconnaîs parfois des passages du long de l'an dernier et ai l'impression le le parcours reste plus facile dans le sens de cette année ; j'avais en particulier un souvenir difficile de la série de marches en bois de largeur inégale qu'il avait fallut monter. Cette année il faut les descendre et ça passe beaucoup mieux je trouve... 

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Bien que fourbu je profite du paysage, ça me change de la forêt d'Orléans, bien plus monotone. 

IMGP0881.JPGAu km 30 d'après Garmin, second et dernier ravitaillement. Je n'ai plus d'eau depuis 2 km, il est le bienvenu. Je fais le plein, bois 2 verres d'eau gazeuse, mange un peu de salé puis repars tranquillement après pointage.

Il reste normalement 7 km, cela devrait aller même si je n'ai plus assez de jus pour envisager d'accélérer maintenant. Le parcours offre encore quelques beaux blocs et passages. Je m'arrête pour prendre quelques photos, quite bien souvent à laisser passer quelques places au scratch. Pfff, ce n'est plus maintenant que je vais devenir champion de trail...!!!

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Le retour vers l'hippodromme s'annonce enfin, un petit tour autour de la piste, passage devant les tribunes où j'aperçois David arrivé depuis quasiment une demi-heure puis c'est l'arche d'arrivée. J'envisageais moins de 5h, ce sera 4h53 pour 38,1 km au GPS,  suffisant. Récupération du tee-shirt finisher - de bonne facture semble-t-il, je vais pouvoir le mettre pour courir et pas pour faire de la peinture - quelques verres d'eau en discutant avec TontonTrailer puis je prends le temps de manger le sandwitch offert dans les tribunes. Quelques mots à Papillon qui a été rapatriée puis nous profitons du peu de monde aux douches. Dernier passage sur l'aire de départ pour jeter un coup d'oeil aux résultats provisoires, il est 17 h  et nous avons au moins 1h 30 de trajet et nous décidons de repartir vers Orléans.

Bilan perso : Départ trop rapide, trop attendu avant de commencer à boire, il me faudra être plus prudent pour durer sur Les Templiers dans un mois. Très belle course, bien plus exigente que l'on peut l'imaginer, beaucoup de relance et d'évitements à effectuer.

Plein de Kikous croisés, sympa.

Bravo à Tri-Aventure, organisation tip-top cette année encore.

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